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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Manabu H Mer 19 Sep - 0:43

[Merci à Street Jammer pour ce texte sur le Yomi, restranscrit des inspi. de notre MD]

J’étais mort. Plus exactement, j’étais un mort en devenir. Ma peau n’avait pas encore quitté mes os qu’on m’avait déjà envoyé en enfer. Sur une île dans laquelle la nature avait décidé de reprendre ses droits, et décidée de rendre invivable le lieu. Sur une île volcanique dont le foyer était toujours en activité, et dont le souffle ne tarissait pas. Des cendres en suspension empêchaient de voir à plus de 10 mètres. Le souffre dans l’air me brûlait les poumons, au point que la seule manière de souffrir le moins était d’avoir en permanence le souffle court , pour réduire le plus possible l’inspiration de cet air vicié.

Cette île avait peut être eu un nom par le passé, mais elle avait été rebaptisée - à tort ou à raison, mais avec inspiration , ça c’est certain – L’enfer, le Yomi.


J’ignorais pourquoi j’avais été envoyé là bas à ce moment, car rien pour moi ne le justifiait. J’étais un étudiant japonais qui avait pris le large en Europe, enfant unique de parents diplomates, qui allaient aux quatre coins du monde pour défendre leurs idéaux. Je n’avais que peu de contact avec eux, et, par rébellion peut être d’avoir été abandonné dès mon plus jeune âge, j’avais décidé de quitter mon japon natal pour apprendre le métier de mes grands parents, exploitants agricoles. Pourquoi ne l’ai-je pas fait au japon ? Parce que mes chances étaient minces de pouvoir rentrer dans une école d’agronomie là bas. Mon sang l’interdisait, je suis un elfe.


Pour mettre le maximum de chances de mon côté, j’avais changé d’identité illégalement, et quitté l’archipel nippon pour l’angleterre. J’intégrai alors une école dans la banlieue de Manchester, où je passais des jours heureux. Mais une fois mes études terminées, je décidai de rentrer. A peine le pied posé à l’aéroport, je fus intercepté par les forces de l’ordre, et expédié sur cette île. Je n’étais pas tout seul d’ailleurs, et mon incompréhension se reflétait aussi sur d’autres visages résignés, tous méta-humains, d’ailleurs. Elfes, orcs, nains, trolls sans distinction avaient été parqués dans une barge de débarquement, charriée par les flots, sous la bienveillante surveillance d’hommes en armes et de drones tout aussi pacifiques. Aucune commodité, aucun confort, aucun isolement possible pendant la traversée, et ce pendant un temps qui semblait durer une éternité. Au fur et à mesure que l’on approchait de l’île, le souffre remplaçait progressivement l’oxygène, et l’inquiétude s’installait dans ce boat-people moderne.


La barge venait de glisser sur du sable. La terre « ferme ». A ce moment la barge s’ouvrit sans ménagement, précipitant les captifs pressés contre la paroi qui s’ouvrait vers le sol. Méta-humains au sol, et personne ne leur laissant le temps de se relever, il servirent de plancher aux autres méta-humains qui s’avançaient, les piétinant, sous l’œil de soldats en arme et armure, au visage masqué, et armés de lance flammes les forçant à sortir au plus vite. A la moindre rébellion, tout le groupe aurait été puni, et , malgré leurs masques, on sentait qu’ils étaient prêts à se servir de leur arme. Au premier pas dans le sable, on comprenait bien vite qu’on ne mettait pas le pied sur une plage de sable fin, mais plutôt de cendre fine, qui , quand elle était charriée par la mer, la rendait d’une couleur sale, polluée.



Les survivants (ceux qui ne furent pas piétiné ou brûlés vifs) furent menés à une bâtisse, qui jusque là était quasiment invisible, tellement le brouillard de cendres était épais ici. Tout était gris avec une lueur ambrée lointaine, et, s’il faisait jour, seul la pénombre permettait de nous le dire. Le bâtiment lui-même était grisâtre, avait-il-été blanc à l’origine, ce n’est plus le cas. Arrivé près de celui-ci, une croix brunâtre perchée sur le mur fut visible. Un hôpital peut être, mais d’aspect lugubre. De grands murs avec du barbelé perché à leur sommet prenaient leur origine dans cette bâtisse.


Nous fûmes enjoints à pénétrer dans le bâtiment par sa seule entrée. La salle d’attente était gigantesque. Nous devions être une bonne centaine, peut être deux-cent ici. On entendant en fond sonore un message qui se répétait en boucle. « Bienvenu au Yomi. Veuillez vous préparer pour une visite médicale vous préparant à votre future affectation. Soyez coopératifs. Ne cherchez pas à vous enfuir car, même si vous sortez du bâtiment, vous n’aurez aucun moyen de survivre, hors de ce bâtiment. L’île la plus proche est à mille miles nautiques, et cette mer est loin d’être
accueillante. Vous risqueriez de servir de repas à nos amis les requins. Pas que cela nous dérange, bien sûr.» . Chacun son tour, nous fumes appelé du doigt et guidés dans un couloir menant semble t il à la salle d’examen.


Mon tour. Un homme en blouse blanche, visiblement nippon, s’adressa à
moi.
« Ton nom ».
Silence.
« Es tu sourd ? N’as-tu pas entendu le message ?»
Que trop, en fait.
Après une autre pause, je décidai de répondre.
« Hiratsuki Manabu ».
« Ah, on se décide à coopérer. » dit-il en consultant sa banque de
données.
« Déshabille toi ».
Je commençais donc à retirer mes habits avec réticence.
« Plus vite, et complètement. »
Nu comme un ver , il inspecta du regard mon corps.
« Tourne toi, les bras levés »
je me retournais donc.
« Retourne toi. Des maladies connues, sida, hépatite ? »
« Une légère allergie au souffre. Et le fait d’être elfe. » lui répondis-je
« très commun, dans ce cas. »
Il s’approcha de moi, avec un pistolet à injection, et l’appliqua sur mon bras. Le fluide se déversa alors dans mon sang.
« C’est pour tracer les éveillés dans ton genre. »
Comment le savait il ? Avait-il une fiche détaillée de mon histoire ?
Puis il me montra du doigt 3 portes.
« Tu iras avec les morts. Porte de droite »
Complètement pris au dépourvu, je pris mes vêtements et entrepris de
me rhabiller.
« pour ce qu’ils te serviront… » lança t il, sans me regarder.
« Suivant !»

J’étais un mort, alors. Allais-je être exécuté ?
Pourquoi donc ? Stoïquement, je poursuivis en direction de la porte, qui s’ouvrit à mon approche, vers un sas me menant à l’extérieur… plus exactement, l’intérieur du complexe pénitencier. Personne pour m’accueillir,
personne pour m’exécuter. J’allais vivre. Et livré à moi-même, finalement. Avec aucune règle à respecter, et s’il y en avait, aucune conscience de les enfreindre ou non. Aucun garde armé, non plus, pour le peu de distance qu’on pouvait évaluer du regard. Le vêtement était de trop, d’une certaine manière, car la chaleur était étouffante, et l’humidité quasi inexistante.

Manabu H
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Message  Manabu H Mer 19 Sep - 0:43

Je m’écartai doucement du lieu, et entendit des bruits violents de heurts, combats, et cris. Quelqu’un se battait non loin de là où je me trouvais précédemment. Un elfe, bien mal avisé, et probablement éveillé, avait tenté d’utiliser ses capacités pour s’enfuir du bâtiment, en ouvrant une brèche dans un mur par le biais de flammes incandescentes, et semblait être attaqué de créatures invisibles, éthérées. La sécurité magique était assurée, ici, et elle était du genre agressive. Un frisson me parcourut le dos à l’idée d’avoir pu être la personne qui se faisait déchiqueter ici.


Brume partout, chaleur étouffante, aucune notion réelle de l’heure du jour ou de la nuit, air vicié et raréfié, et personne de vivant aux alentours. L’île pouvait être grande ou petite, et en faire le tour pourrait prendre des jours comme une heure, mais les repères étaient rares, à part l’immense mur nous séparant de la liberté totale, semblant pouvoir entourer toute l’île. Se diriger ici n’était pas une mince affaire, comment savoir où était le nord, le sud, l’est et l’ouest, quand on ne voit ni les étoiles, ni le soleil, ni quoi que ce soit ? Perdu mais pas encore affamé, sans repère ni toit en dur, et du souffre et de la cendre remplissant les poumons et recouvrant le corps. Des heures d’immobilité et peut être que j’aurais ressemblé à ces statues qu’on sculptait dans la roche, ou plutôt à ces hommes qui furent pris dans les éruptions de volcans en furie sans aucun moyen d’y échapper. Plaisant, très encourageant. Et rien qu’à y penser, je remarquais déjà que la cendre commençait à se déposer sur mes épaules et mes cheveux.


Où mange t on, ici ? ou dort on ? aucun panneau indicateur, rien. Il fallait bien manger et boire pour vivre ! ce lieu est il si inhumain que pour se nourrir il faut chercher sa propre nourriture ? J’allais essayer de me rapprocher du centre de l’île pour voir. Peut être que les baraquements s’y
trouveraient. Une petite prière compatissante pour l’elfe qui avait tenté de s’échapper, ainsi qu’une seconde prière pour moi et ma survie passée, je m’écartais , la muraille dans mon dos pour tenter de trouver un lieu où me cacher de cet enfer de cendres et de souffre. Peu à peu, la visibilité s’étendit progressivement, et des ombres larges commencèrent à se dessiner à l’horizon, laissant apparaître des bâtiments, ressemblant plus à une ville qu’à une prison. Des sortes de tours , côtes à côtes, séparées par des rues, et au pied de ces rues, des gens… Des gens ! il y a donc de la vie ! me suis-je dit au début. Mais plus j’avançais, et plus je remarquais progressivement que ces gens, tous méta-humains de surcroît, me ixaient, ou plus exactement, convoitaient ce que je portais sur moi. Je pressais le pas. Un objet de convoitise, voilà ce qu’était un nouveau. La peur s’emparait progressivement de moi. Pas de gardien, ici, alors, qui réprimait la violence ici, personne ? je tournais alors dans un coin de rue, fuyant les regards à la limite de l’obscène dont j’étais la cible. Et qu’est ce que je trouvais, ici ? Un quartier encore plus dégradant. Une sorte de quartier des plaisirs. Je n’avais pas vu de femme jusque là, mais il semblerait que beaucoup soient ici, et que les appétits bestiaux étaient assouvis ici, et sans pudeur aucune. L’homme qui convoitait une femme l’abordait, lui donnait quelque chose en sa possession, et se servait sur place. Horrible. Il fallait que mon regard s’échappe d’ici, et que je fuie cet endroit. Je partis dans la direction opposée, et vis au bout de quelques rues plus sordides les unes que les autres des gens masqués qui quittaient la ville, en petit groupe. Je les suivis, de loin, pour savoir qui ils étaient, et ce qu’ils faisaient, ainsi masqués.


Au bout d’un certain temps, un bâtiment se dessina dans l’ombre, une usine, en fait, qui crachait une fumée vite couverte par le brouillard de cendres. Les « masqués » se dirigeaient par là, et faisaient la queue pour y pénétrer. A force de les suivre, je fus emporté dans le mouvement de la file, certain me bousculant, d’autre murmurant des « un nouveau, il n’a rien à faire ici » jusqu’à ce qu’on m’expulse de la file, et que je vis la première personne « armée » du lieu. Un garde, méta-humain. Ce n’était pas un prisonnier, lui (sinon, pourquoi aurait il eu une arme à la ceinture ?), qui me poussa hors de la file, me flanquant un coup de pied en hurlant un « Les morts n’ont rien à faire ici, disparais de ma vue si tu ne eux pas être haché menu ! ». Ce sur quoi, je m’enfuis, la queue entre les jambes, répondant par un faible « je ne pouvais pas savoir, on ne m’a rien dit, quand je suis arrivé. ».



Je m’étais écarté, et la nuit commençait à poindre. Rien dans l’estomac, toujours pas de toit. J’allais me placer sous un porche de cette ville. Un sans abri. Voilà ce que j’étais devenu. Alors que jusque là, j’étais plutôt d’une catégorie aisée, maintenant, je n’étais plus rien. Je me fis vite chasser du lieu d’ailleurs, car je dérangeais un habitant du bâtiment,
et il me le fit savoir brutalement.

Manabu H
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Manabu H Mer 19 Sep - 0:44

Esseulé, effrayé, je ne savais pas où dormir. Est-ce que dormir,
d’ailleurs, était avisé ? et si on me dépouillait pendant la nuit ? et si on me battait ? Pire ? Dans une cité sans foi ni loi, que pouvait devenir un sans ressource ? Je finis par mieux comprendre progressivement pourquoi on m’avait catégorisé de « Mort ». On ne m’exécutait pas, mais c’était du pareil au même, j’étais destiné à mourir. Je me recroquevillais en boule en attendant que la nuit se passe. L’avantage du lieu, c’est qu’on n’avait pas froid.

Au réveil, j’étouffais. En effet, la cendre m’avait complètement recouvert, et la nuit n’était pas encore toute à fait terminée que j’aspirais déjà de la cendre par le nez. La panique me prit et je me débattis comme si je me noyais (c’était un peu le cas, après tout) et je sortis de cette masse ombre, pour me mettre en position assise, les coudes ramenés à la poitrine, me forçant à rester éveillé… Que le temps peut être long, quand la peur nous maintient éveillé… l’esprit vagabonde, et le sac et ressac que l’on ressent, lorsque la fatigue commence à vaincre les dernières défenses nous faisant plonger dans la léthargie, finit par être une sorte de danse envoûtante.



Je rêvais de monstres de légende qui s’abattaient sur moi à coup de masse d’arme, pendant une guerre dans laquelle d’autres monstres encore plus effrayants les martelaient également fut interrompu par des mouvements étrangers à mon rêve… on me tirait le bras. Dans le brouillard de mon éveil, je réalisais qu’on essayait de me déshabiller. Je me débattis en hurlant des « aidez moi, au secours, à l‘aide ! » difficilement articulés, espacés de quintes de toux sulfureuses. L’homme, si c’en était un s’en prit alors à ma gorge et tenta de m’étrangler en murmurant un « mais tu vas te taire et te laisser faire, oui ? ». Je frappais alors de toutes les forces que je pouvais recueillir au fond de moi pour me dégager de son emprise. Un coup porta à sa tempe, ce qui le fit relâcher sa prise et rouler sur le côté, légèrement sonné. Ceci me laissa le temps de me relever, et d’inverser les rôles. Il tenta de me rendre la pareille, sans succès. J’arrêtais ma prise sur lui, quand celui-ci se calma, peu à peu. En regardant mes vêtements, je remarquais que l’une des manches de ma chemise avait été retirée de mon bras et que ce voleur tentait de me retirer l’autre bras, pour me la voler.

Le voleur finit par émettre des sons difficiles. De mon côté je n’en menais pas vraiment plus large, le manque d’air dû au souffre et l’étranglement n’aidait pas à se sentir au mieux de sa forme.



« J’ai cru que j’y passais » dit il au bout d’un certain temps.
« quelle idée de vouloir voler mes vêtements, aussi, puis de m’étrangler… »
« bah, je ne voulais pas que la milice nous entende… Et pour tes vêtements, tu ne connais pas la valeur marchande de tout ce que tu peux posséder sur toi, mon gars ».
J’ignorais que j’avais quelque chose de valeur sur moi, mais peut être était ce le cas, ici, ce n’est pas l’argent qui fait le « riche » dans les prisons, enfin, je n’ai pas vu de monnaie circuler, même dans le coin ou les prostituées officiaient. Je finis par lâcher un « ah »
« La prochaine fois, évite de dormir dans les coins sombres, et si tu dors, dors avec des gens de confiance, et jamais seul » Devais je lui dire que je n’avais aucun ami ici ? Et qu’il était le premier à me donner un conseil avisé sans me donner de coup derrière depuis mon arriver ici ? Je préférais m’en abstenir alors.
« T’es nouveau toi, ici, non ? » je finis par l’avouer, d’un faible oui de la tête. J’avais l’impression d’être retourné à l’enfance, quelque part, alors que c’était moi qui le surplombais, c’est lui qui tenait la discussion.
« Ah, je comprends mieux, tu fais une cible facile, ici, tu sais ? Quitte à dormir seul, arrange toi pour dormir ailleurs, hors de la ville par exemple. Je m’appelle Masaru, dit « le fouineur » ici. » il me tendit la main, je la pris, et l’aidais à se relever. La journée commençait à peine à se lever, et la lumière n’était pas encore vraiment parvenue à lui. Il semblait avoir la corpulence d’un homme… « Un elfe peut être » assumais-je, n’ayant pas vu un seul humain jusque là.
« Moi, c’est Yugo, et je n’ai pas de surnom, ici » Je préférais lui donner mon autre identité, ici, la confiance n’était pas encore instaurée entre
nous.
« Bah, si tu me donnes ta veste, je t’expliques le milieu et dans le merdier dans lequel tu es arrivé ».
Alors que je faisais mine de Réfléchir un instant, il finit par faire un « tant pis » et il s'apprêta à s’en aller. Je l’arrêtais alors « Attends » fis-je, en vérifiant que mes poches étaient vides, avant de lui donner la veste.
« pour ce qu’elle allait me servir, m’a dit le médecin »
Les yeux du fouineur s’illuminèrent. « Tu ne sais vraiment pas à quel point . » qu’il dit, tout content d’avoir gagné sa journée de nourriture
sans effusion de sang. « Alors, tu m’expliques un peu ? »
« Je vais te résumer : Ici, c’est le Yomi, en sortir, n’espère pas. Cette cité est divisé en plusieurs castes, Toi et moi, on fait partie des « morts ». Ceux qui doivent se battre pour survivre, qui n’ont pas de toit, qui n’ont rien à manger, ceux qui vont mourir. En général, ce sont les malades qui sont dans cette classe, ou alors, certains prisonniers politiques quelconques , enfin, c’est la généralité, si tu plais (genre, si t’es une fille bien roulée) ou ne plais pas(genre grande gueule) à ton médecin, c’est là que tu termines. Après, les « ouvriers », eux, ils sont nourris et logés, c’est pratiquement le meilleur poste, parce qu’ils ont tout pour eux. Mais en même temps, c’est la place la plus convoitée, car c’est synonyme de « bouffe quotidienne ». Pour pouvoir être un ouvrier, tu dois avoir un masque, et un bleu de travail. Ça coûte presque une année de bouffe, ça, sur le marché noir. Ensuite, vient la milice, eux, ce sont les gardes, gardiens, et, plus souvent, les hommes d’armes des chefs de gang. Dangereux, TRES dangereux. Ils peuvent te tuer sans s’expliquer, si ça les tente. Ils sont armés. « Armés ? je croyais que c’étaient des soldats, moi »
« T’as déjà vu des soldats japonais méta-humains, toi ? » il avait raison.
« Ce sont des prisonniers comme nous, s’ils sont là, c’est parce que ce sont les plus forts, et les plus retors. A manier avec des pincettes. La dernière classe, c’est une rumeur, on n’en a écho que quand on est dans les hôpitaux, quand un message spécial se fait entendre de l’infirmerie. Quelque chose comme « Bienvenue chez les premières classe, nous vous remercions pour le sacrifice que vous faites au nom du Yamato » .
« La loi Yamato ? »
« Non, enfin, j’en sais rien, bref, ceux là, ce sont ceux qui sont dans un cercueil de velours. Ils ont tout ce qu’ils veulent, ils vivent la belle vie et tout. »
« Et comment ils deviennent Première Classe ? »
« On l’ignore, par choix peut être ? en tous cas, une fois qu’ils sortent de l’infirmerie, on n’en entend plus jamais parler, ils ne fraient pas avec les pauvres erres que nous sommes. »
« De toute façon, on est tous destinés à mourir ici, sache le, à court ou
long terme. »
« et les morts les premiers, je parie »
« Ouais, mais pas sûr… Surtout si tu arrives à « trouver » un costume d’ouvrier, ou à en acheter un… La durée moyenne de survie, 3 ans, et pour l’instant, avec mes 4 ans, je ne m’en sors pas si mal.»
« Et comment tu fais pour vivre, ici ? »
« Le troc, mon ami, le troc. Tout un système dans le système. Si tu te débrouilles bien, tu peux bouffer tous les jours aux frais de la princesse, rien qu’en ramassant ce qui traîne par terre, mégots, cadavres, etc, ou même le souffre qui s’échappe un peu au hasard dans la cité et en dehors.
Un peu d’ingéniosité et tu peux faire quelque chose de ton quotidien. Et , si tu réussis dans la vie, tu peux même à t’acheter une femme. C’est gagnant-gagnant , elle, de son côté, ne risque pas plus avec toi qu’avec un autre et elle mange tous les jours, et toi, bah, tu te fais plaisir tous les soirs pour presque pas un rond(enfin tant que tu peux te permettre de la nourrir, c’est vénal, une nana), Mais pour y arriver, va falloir raquer. Et c’est cher. »
« Ta chemise, là, c’est mon passeport pour une journée d’eau et de nourriture. Je peux même m’arranger pour faire fructifier l’investissement, progressivement, en faisant quelque chose avec… on verra »
« ok »
« sur ce, je t’ai tout dit sur ce que tu avais à savoir, pour le reste, fais bosser tes méninges ».

Manabu H
Invité


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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Manabu H Mer 19 Sep - 0:45

J’ai essayé. J’ai tenté pas mal de choses, et me suis souvent cassé les dents sur plus fort que moi. J’ai fini par connaître ma place dans cette prison, et à éviter ceux à éviter, à être là ou il faut être au bon moment. Parfois, par contre, j’ai échappé à la mort de peu, je pense que ma prière sincère du premier jour m’a protégé. Mais c’est du mysticisme, ça, et quelque part, ici, la seule règle à suivre, c’est la loi du plus fort ou du plus malin, mais il vaut mieux être le plus fort et le plus malin. J’ai pris du plaisir avec certaines femmes, et je n’en suis pas fier, avec le recul. J’ai eu peur certaines nuits, alors que des chasses à l’homme étaient jouées par certain gangs, ou surtout quand des disparitions inquiétantes étaient perpétrées de façon aléatoire et ce, à 2 pas de soi… Mais agir contre, c’était mourir, et survivre était quand même ma priorité. La peur de ne pas se réveiller, le lendemain, était terrible, cela t'obligeait à ne dormir en permanence que d'un oeil, de peur d'être égorgé, piétiné, dépouillé, ou violé. On ne pouvait pas savoir ce qui passait par la tête d'un « mort » voisin, d'un passant, d'une future victime ou d'un désaxé.


Le plus dur, dans tout cela, fut presque de résister à la faim et à la fatigue, car les jours de disette étaient nombreux quand on n'avait rien à se mettre sous la dent, pas même un vulgaire objet à troquer contre de la nourriture, ni même une nature bienfaitrice pouvant nous offrir le fruit de ses entrailles. J'ai essayé une fois de m'attaquer aux rats qui étaient les rares animaux à vivre sur les lieux (à part peut être les animaux dégénérés
qu'avait tenté d'implanter un précédent directeur, seul vestige d'un semblant d'humanité, ou de désir de colonisation.). Mais, leur viande était terrible, coriace, écoeurante, et qui ont failli me vider de tout ce que je pouvais avoir comme énergie dans mon corps, tellement je fus malade par la suite. J'ai une nouvelle fois survécu, et ne peux que remercier la divine providence pour cela.


Le marché noir était en fait le seul moyen, pour un « mort » de se pourvoir en nourriture ou eau sans commettre de vol. Le vol, si identifié, ou témoigné, était passible de peine de mort, échappatoire et presque bénédiction fournie par les milices méta-humaines. Ceux qui étaient pris la
main dans le sac n'avaient droit à aucun jugement, juste au châtiment. Les étalages des marchés étaient protégés par les milices, qui devaient je pense être rémunérées pour cela, mais je n'ai jamais osé me renseigner plus avant. Cela semblait logique, vu que les miliciens étaient un peu les garants du crime organisé, et que les parasites n'en faisaient pas partie. Ils devaient disparaître, tous parasites qu'ils étaient. Celui qui pouvait payer était roi, ici.


Fait étrange, certains humains pouvaient être aperçus dans le quartier des marchés parallèles, ainsi que les quartiers des « plaisirs » (aussi déplaisant
que cela puisse paraître, parfois...) Mais ils partaient aussi vite qu'ils étaient venus, une fois leurs affaires terminées. Cela alimentait au final toute cette organisation. Des objets venant de l'extérieur apparaissaient, petites breloques permettant d'ajouter au confort de ceux qui avaient des moyens de se les procurer. Souvent les chefs de gang, donc, qui devaient être comme des rois, ici. On ne voyait rien, on n'entendait rien, on ne disait rien, telle devait être la règle. Mais il n'était pas interdit de se souvenir de qui faisait quoi, ou si un nom quelconque pouvait être entendu. Tout pouvait se monnayer, l'information aussi, à qui désirait l'entendre.

A l'époque, je ne m'étais jamais plaint de cette « structure », un peu révolté au début, scandalisé, puis résigné. Je n'ai jamais voulu me salir les mains. Du moins, avoir sur soi le sang ou avoir la conscience salie d'avoir détruit une vie humaine. Profiter qu'un cadavre laisse des souvenirs pouvant être troqués était possible (encore fallait-il que la personne qui ait commis l'acte ait laissé quelque chose derrière lui), et je ne me suis pas gêné. Mais l'idée de tuer m'a tout de même longtemps trotté dans la tête. « Et si je tuais cet ouvrier et lui volais son masque et son bleu de travail? Je pourrais manger à ma faim et vivre sous un toit », mais je ne pouvais pas m'y résoudre. C'était tout de même trop m'en demander. Déjà, voir le regard de ceux qui avaient été abattus par d'autres me révulsait, je me voyais déjà à leur place, un jour, parce que j'avais quelque chose que
quelqu'un convoitait plus que la vie. Je préférais alors ne rien posséder, ou juste le strict minimum, pour ne pas attiser de convoitise... Et même là, je m'attirais des jalousies, car je survivais là ou d'autres dépérissaient. Les forces me quittaient lentement, mais la résolution de vouloir survivre, en restant fidèle à moi même me permettait de tenir, encore et encore.


Mais je m'évitais de penser, pas même au lendemain, car aucun projet d'avenir ne m'était possible. J'étais « mort », après tout.


Sept ans que cela a duré, et j’ai survécu par miracle à beaucoup - même au fouineur qui a fini battu à mort pour avoir montré son nez au mauvais endroit au mauvais moment, un peu plus d'un an après notre rencontre... - . J’avais fini par croire que finalement, la vie n’était pas si mal, une fois qu’on savait comment (sur)vivre, même en enfer. La faculté d'adaptation de l'Homme dans son environnement est toujours si étonnant. Je finis par me convaincre que cette vie me convenait, et ceci, jusqu’à ce qu’on me sorte de là et qu’on me libère. Être seul tant de temps n’a pas été facile. Même si j’ai pu regretter certains moments là bas, où au moins, je savais à qui j’avais affaire, et ce , au quotidien. Pas de faux semblant, là bas, tout était blanc ou noir, dans cet univers grisâtre. Avec le recul, quelques années après les faits, par contre, il y a moyen de sombrer dans la folie, et/ou haïr toute l'humanité ( le fait de haïr l'humanité ne voulant pas forcément dire que l'on est fou, la rancune, la rancoeur pouvant amener des gens à des états de haine insoupçonnés .) . Je me suis considéré longtemps comme mort, après tout cela. Et ce ne fut que le déclic, aidé de mes amis qui me permit de réaliser que mon désir inconscient d'autodestruction s'était mis en marche, une fois sorti et reçut le choc du décalage entre « l'intérieur » et « l'extérieur », que j'avais oublié.


L’homme considère que le méta-humain est un monstre, et que, de fait, tout ce qu’il y a de plus monstrueux pouvait sortir de lui, et ce à n’importe quel moment. Mais là, l’homme, dans son inhumanité, offrit un cadre dans lequel le monstre pouvait donner libre court à sa sauvagerie, à loisir. Et pourtant, malgré cela, l’humain ne se réjouissait pas forcément de son acte sinon, il aurait dit publiquement « regardez ! Ce sont des monstres, vous en avez la preuve ! » Mais cela aurait été être mis en face de sa propre monstruosité, de l’esprit inhumain dans un corps humain, qui forçait l’inhumain de corps mais pas forcément d’esprit à se convaincre d’être un monstre. J’ai failli le devenir. Plus longtemps peut être (et pourtant, j’ai tenu longtemps par rapport à certains), et je le serais devenu. Mieux vaut il vivre en perdant l’esprit, ou mourir ? Je me suis souvent posé la question, pendant cette période, et la crainte de perdre ce qui fait de moi un être humain (même en tant que méta-humain) m’a fait tenir. N’est ce pas cela, avoir une conscience, une âme ? Est-ce qu’avoir fait des atrocités quand les moments t’y poussaient peuvent te donner bonne conscience, maintenant que les moments sont meilleurs ? Pourquoi suis-je en vie, dans cette pseudo liberté alors que beaucoup y sont passés, ou y
sont encore coincés, dans une autre pseudo liberté, beaucoup plus sombre.

Manabu H
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Sys Op Ven 21 Sep - 0:41

Je ne peux vous donner l'assurance que ce témoignage est vrai mais il correspond au peu que nous savons de cette ile infernale.

Si Manabu H est bien un ancien du Yomi, ceci est peut être le seul témoignage direct et non censuré qui soit parvenu jusqu'a nous.

Vu la sensibilité du sujet je serai particulièrement attentif à ce que la discussion ne dérape pas.
Sys Op
Sys Op

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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Hammer Ven 21 Sep - 1:08

Put*** !
J'y crois pas ! avec nos nuits de la rache on est vraiment des enfants de coeur à coté des Japonais. J'aurai jamais cru qu'ils feraient des trucs comme ca !

Hammer
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Carpate Ven 21 Sep - 1:11

Houla ! A ne pas prendre pour argent comptant tout de même. Le yomi on en a dit tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi. La réalité est probablement quleque part entre ça et ce que les jap en disent.

En tout cas ca avait pas l'air gai...

Carpate
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  DeadLine Ven 21 Sep - 1:14

Ecoute Carpate, j'ai un ami orc qui m'a montré des photos d'un type qui en revenait et c'était pas beau à voir. Je sais pas exactement ce qui c'est passé là bas mais c'était moche, très moche!

Bravo à toi Manabu pour ce témoignage.

DeadLine
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Message  IronBat Ven 21 Sep - 1:16

Quelqu'un sait ou je peux rencontrer Manabu ? Ou comment le contacter ?

IronBat
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  BloodBat Ven 21 Sep - 1:18

Sales chiens d'elfes. Une bonne chose de faite !

BloodBat
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Message  Sys Op Ven 21 Sep - 1:20

[post modéré par Sys Op, 04/06/64 ]

On se calme les enfants, sinon je vais sévir !
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Sys Op Ven 21 Sep - 1:21

2ème attaque essuyée par le nexus pour effacer ce sujet. Je le déplace dans les sujets sensibles.
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Message  Sperethiel Spirit Ven 21 Sep - 1:26

Condoléances, Manabu.

La communauté du Tir est la pour aider les gens tels que toi. N'hésite pas a te mettre en relation avec eux.

Ce genre de crimes ne doit pas rester impunis : il faut des gens tels que toi pour faire avancer la situation.

et Bravo! pour ton témoignage.

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Message  Manabu H Ven 21 Sep - 9:39

Je ne peux forcer personne à croire ce qui a été dit. Que chacun cherche au plus profond de lui même, et se fasse son idée.

J'ai du effectuer un repli sur moi même, avant de pouvoir écrire ce texte. Et c'est en partie pour m'excuser de mon attitude envers certains et certaines qui par le passé désiraient connaitre ces événements, que j'ai décidé de publier ceci dans la matrice. Ces personnes, je l'espère, se reconnaitront.

Donc, ceci existe à titre d'excuse, mais aussi d'exemple pour le reste de l'humanité et des méta-humains, ne gardez pas le silence!


L'armée japonaise a peut être quitté l'île, mais cela n'empêche pas le Yomi de toujours exister.

Manabu H
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Message  Sperethiel Spirit Ven 21 Sep - 10:45

Ces japonais, quelle bande de fumiers !

S'il y a encore des gens là bas il faut aller les chercher. Prend contact avec moi Manabu je vais voir s'il n'y a pas moyen d'organiser ça avec des gens qui en ont les moyens.

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Message  Ikari Ven 21 Sep - 10:49

Je suis japonais et je suis outré que l'on puisse dire de telles choses sur notre pays. Le yomi tel qu'il est décrit par manabu n'a jamais existé! Il s'agissait d'un centre administratif pour métahumains, rien d'autre.

Je ne sais pas quelle amère rancune tu cherche à nous faire payer Manabu, mais ce n'est pas très propre comme méthode. Arrète ça, c'est vraiment indigne !

Ikari
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Message  BlodBat Ven 21 Sep - 10:51

Sans surprise venant de cette race. Wink

BlodBat
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Message  YamatoGu Ven 21 Sep - 11:02

Si une solution d'un tel type a été mise en place c'est aussi à cause de l'habitude métahumaine de noyauter toutes les organisations dans lesquelles ils sont. De plus, imaginez la réaction d'un parent lorsqu'il voit un orc fleurter avec sa fille. Quand bien même les enfants seraient normaux par chance, toute la descendance riqsue d'être souillée.

Non, le Yomi a été fait pour le mieux du peuple japonais et même s'il y à eu quelques débordements je ne veux pas croire que cela ait pu atteindre la situation décrite ici.

YamatoGu
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Maka-xT2 Ven 21 Sep - 11:03

Un fond de victimation peut être... mais un fond de vérité probablement également.

Maka-xT2
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Sys Op Ven 21 Sep - 11:06

Je rapelle que ce texte corrobore un certain nombre de sources d'origines différentes. Même si ce texte est sombre ce n'est pas le pire témoignage que nous ayons.

Reste que la réalité que ca dépeint est particulièrement horrible.
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L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme? Empty Re: L'enfer sur terre est il un paradis pour l'homme?

Message  Manabu H Mar 25 Sep - 1:11

Je le répète, je ne vais pas forcer les gens à me croire.
Que ceux qui croient que ce ceci est une fiction continuent à se voiler la face, et que ceux qui me croient en soient remerciés.

Ce que j'ai écrit n'est que stricte vérité. Mais je ne peux rien prouver, au risque de mettre en danger mes proches. La vie est souvent faite ainsi. Dites la vérité, et vous devenez coupable d'un crime.

La vérité n'est pas toujours bonne à dire. Mais, est ce qu'à votre avis, un crime contre nature est bon à cacher? Parce que l'apparition des méta-humains n'est pas autre chose qu'un acte naturel et que nous aspirons nous aussi à vivre en communauté, malgré le rejet dont nous sommes victimes. Et après, les communautés métahumaines autarcisées sont critiquées, mais quand on voit ce qu'on inflige à ceux qui n'ont rien demandé, on peut comprendre un quelconque désir communautaire, égalitaire, et, inversement, anti humain de la part de ces victimes, ou futures victimes... Nous ne sommes pas agresseurs, nous sommes agressés, par le regard, par parole, ou par acte.

Je ne vais pas faire une apologie de la méta humanité, ce serait inutile et surtout hors sujet. Croyez ce que vous voulez, j'ai ma conscience pour moi, et ma propre mémoire pour preuve de ce que j'avance, même si cela ne peut avoir que peu de crédit aux yeux de certains.

sur ce, je vais arrêter de discuter sur ce sujet, je vais finir par être retrouvé.

Manabu H
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