Le shinto
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Le shinto
Le Shintô ("la Voie des Divinités") est la religion indigène du Japon.
C'est une religion dérivée de pratiques animistes et chamaniques (adoration du soleil, de la nature et des ancêtres notamment) propres aux premiers habitants du Japon. Ses adeptes honorent d'innombrables divinités appelées Kami (en général, des forces de la nature personnifiées, mais aussi des ancêtres déifiés, des arbres, des pierres, des objets, etc...). Elle ne possède pas de textes sacrés et sa mythologie est en partie décrite dans deux livres fondamentaux: le Kojiki et le Nihongi.
Les bases de la religion shintô furent vraisemblablement établies à l'ère Yayoi (~300 avant JC - ~300 après JC) et furent affirmées et organisées au 7e siècle pour distinguer le shintô du bouddhisme nouvellement arrivé de Corée.
C'est en 712 et 720 respectivement que furent rédigés le Kojiki et le Nihongi, à l'initiative du pouvoir impérial, soucieux d'établir la légitimité de la lignée impériale sur une base mythologique et religieuse forte. Mais rapidement, comme les divinités du panthéon bouddhique ressemblaient fort à celles du shintô, le peuple japonais commença à amalgamer les deux croyances...
Au 9e siècle, l'arrivée au Japon de sectes bouddhiques ésotériques accéléra l'émergence de sectes religieuses syncrétiques.
A l'ère Edo (1603-1868), les autorités shôgunales essayèrent en vain de séparer le shintoïsme du bouddhisme, considéré comme une religion étrangère; le peuple se refusait toujours à se plier aux exigences de la cour shôgunale en matière de religion. Ce n'est qu'à l'ère Meiji (1868-1912), que le shintô fut séparé du bouddhisme et promu religion d'état.
A cette époque le mythe de l'origine divine de l'empereur fut revivifié par les nouveaux maîtres du pays, désireux de fédérer toute la population japonaise derrière leur bannière nationaliste.
Après la défaite militaire et l'effondrement de l'état shintô en 1945, le Japon étant devenu, sous la direction de leurs vainqueurs américains, une nation dotée d'institutions démocratiques, la séparation de l'église et de l'état fut établie. Une séparation qui, même de nos jours, n'est pas toujours observée par le parti au pouvoir dont la doctrine politique est empreinte d'un nationalisme qui puise son inspiration dans le shintô.
C'est une religion dérivée de pratiques animistes et chamaniques (adoration du soleil, de la nature et des ancêtres notamment) propres aux premiers habitants du Japon. Ses adeptes honorent d'innombrables divinités appelées Kami (en général, des forces de la nature personnifiées, mais aussi des ancêtres déifiés, des arbres, des pierres, des objets, etc...). Elle ne possède pas de textes sacrés et sa mythologie est en partie décrite dans deux livres fondamentaux: le Kojiki et le Nihongi.
Les bases de la religion shintô furent vraisemblablement établies à l'ère Yayoi (~300 avant JC - ~300 après JC) et furent affirmées et organisées au 7e siècle pour distinguer le shintô du bouddhisme nouvellement arrivé de Corée.
C'est en 712 et 720 respectivement que furent rédigés le Kojiki et le Nihongi, à l'initiative du pouvoir impérial, soucieux d'établir la légitimité de la lignée impériale sur une base mythologique et religieuse forte. Mais rapidement, comme les divinités du panthéon bouddhique ressemblaient fort à celles du shintô, le peuple japonais commença à amalgamer les deux croyances...
Au 9e siècle, l'arrivée au Japon de sectes bouddhiques ésotériques accéléra l'émergence de sectes religieuses syncrétiques.
A l'ère Edo (1603-1868), les autorités shôgunales essayèrent en vain de séparer le shintoïsme du bouddhisme, considéré comme une religion étrangère; le peuple se refusait toujours à se plier aux exigences de la cour shôgunale en matière de religion. Ce n'est qu'à l'ère Meiji (1868-1912), que le shintô fut séparé du bouddhisme et promu religion d'état.
A cette époque le mythe de l'origine divine de l'empereur fut revivifié par les nouveaux maîtres du pays, désireux de fédérer toute la population japonaise derrière leur bannière nationaliste.
Après la défaite militaire et l'effondrement de l'état shintô en 1945, le Japon étant devenu, sous la direction de leurs vainqueurs américains, une nation dotée d'institutions démocratiques, la séparation de l'église et de l'état fut établie. Une séparation qui, même de nos jours, n'est pas toujours observée par le parti au pouvoir dont la doctrine politique est empreinte d'un nationalisme qui puise son inspiration dans le shintô.
Someday dreamer- Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 15/04/2007
Fiche de perso
Nom du personnage: Furuta Yume
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Sexe:
Re: Le shinto
Le shintoïsme se pratique dans des sanctuaires très dépouillés. Les miroirs y constituent l'essentiel du mobilier : ils servent à favoriser l'introspection durant la prière et sont un rappel de l'origine divine du pouvoir impérial. En effet, selon la tradition, le miroir se trouvait avec l'épée et le joyau parmi les trois insignes sacrés remis par la déesse du soleil, Amaterasu, à son petit-fils Ninigi, le père du premier empereur, l'ancêtre de la lignée impériale.
On trouve communément à l’entrée des sanctuaires shintoïstes un ou plusieurs torii. Ces portails traditionnels qui séparent l’enceinte sacrée de l’environnement profane sont constitués de deux montants verticaux (les hashira) supportant deux linteaux horizontaux (un linteau supérieur, le kasagi, le plus souvent incurvé, et un linteau inférieur, le nuki), et sont usuellement réalisés en bois et peints en rouge orangé, bien qu'il en existe également en pierre, en béton armé ou en métal.
Les rites shintō célèbrent les évènements marquants de la vie des individus, de la communauté ou de la nation. Il s'agit de fêtes, les matsuri, où l'on se réjouit simplement de l'existence. On cherche à avoir le coeur pur, on exhale sa gratitude pour ce que le monde a d'agréable et l'on souhaite que le bonheur soit préservé. C'est aussi une occasion d'inviter les ancêtres défunts aux joies de la terre et de les y faire participer par l'esprit, même s'il n'y a pas comme dans le confucianisme chinois de culte voué aux ancêtres.
On trouve communément à l’entrée des sanctuaires shintoïstes un ou plusieurs torii. Ces portails traditionnels qui séparent l’enceinte sacrée de l’environnement profane sont constitués de deux montants verticaux (les hashira) supportant deux linteaux horizontaux (un linteau supérieur, le kasagi, le plus souvent incurvé, et un linteau inférieur, le nuki), et sont usuellement réalisés en bois et peints en rouge orangé, bien qu'il en existe également en pierre, en béton armé ou en métal.
Les rites shintō célèbrent les évènements marquants de la vie des individus, de la communauté ou de la nation. Il s'agit de fêtes, les matsuri, où l'on se réjouit simplement de l'existence. On cherche à avoir le coeur pur, on exhale sa gratitude pour ce que le monde a d'agréable et l'on souhaite que le bonheur soit préservé. C'est aussi une occasion d'inviter les ancêtres défunts aux joies de la terre et de les y faire participer par l'esprit, même s'il n'y a pas comme dans le confucianisme chinois de culte voué aux ancêtres.
Dernière édition par le Jeu 23 Aoû - 16:36, édité 1 fois
El Kamindante- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/08/2007
Re: Le shinto
Différentes formes de Shintō se sont développées :
- Le Shintō populaire, Minzoku shintō, très animiste et syncrétique, est celui pratiqué dans les foyers.
- Le Shintō des sanctuaires, Jinja shintō, correspond aux rites officiels pratiqués dans les temples. Ils sont définis depuis 1946 par l'association des sanctuaires shintô, Jinja honcho, qui a également développé une forme plus académique, le Fukko shintō, qui se préoccupe de recherches littéraires.
- Le Shintō des sectes, Shūha shintō, correspond aux différentes dogmes souvent syncrétiques qui ont commencé à apparaître lors des périodes de crise du XIX° siècle autour de meneurs charismatiques. Ces groupes n'ont pas de sanctuaires mais organisent de vastes réunions publiques.
- Le Shintō d'État, Kokka shintō, a remis en avant le Shintō de la Maison Impériale, Koshitsu shintō, depuis la séparation officielle entre Shintoïsme et Bouddhisme en 1868 jusqu'à l'abolition du culte de l'empereur après la défaite de 1945.
El Kamindante- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/08/2007
Re: Le shinto
(Merci pour ta contribution El Kamindente ^^)
Nakami- Nombre de messages : 147
Date d'inscription : 03/04/2007
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Nom du personnage: Nakami Yuko
Peuple: Humain
Sexe: Féminin
Re: Le shinto
(De rien, autant partager mes recherches! La suite pour bientôt! )Nakami a écrit:(Merci pour ta contribution El Kamindente ^^)
El Kamindante- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/08/2007
Re: Le shinto
Mon document de base sur le sujet :
http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_20.htm#a1
J'ai également entendu dire que chaque Kami pouvait être présent en une forme positive et une forme négative. Je ne sais plus ou j'ai lu ca mais je vais rechercher... Une énorme source d'inspi pour roleplayer les kamis ^^
http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_20.htm#a1
J'ai également entendu dire que chaque Kami pouvait être présent en une forme positive et une forme négative. Je ne sais plus ou j'ai lu ca mais je vais rechercher... Une énorme source d'inspi pour roleplayer les kamis ^^
Nakami- Nombre de messages : 147
Date d'inscription : 03/04/2007
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